Vous êtes authentifié. Nous chargeons votre espace membre.
Message d'information
Message d'alerte
Pour des raisons de sécurité et pour continuer à accéder à votre espace membre, nous vous remercions de bien vouloir valider votre compte membre en cliquant sur le lien suivant :
Je valide mon compte membre
Vous allez recevoir un email à l'adresse indiquée lorsque vous aviez créé votre compte.
Cliquez ensuite sur le lien présent dans le mail. Vous pourrez alors de nouveau accéder à votre compte membre.
Si vous n'avez pas reçu cet email,
contactez-nous
Message d'erreur
Message de confirmation
Un email de confirmation vient de vous être adressé.
Identifiant/Mot de passe oublié
Fermer
Message d'erreur
Connectez-vous pour conserver cet article et le lire plus tard.
Le gouvernement ouvert au dialogue pour la réforme d’Action logement
information fournie par Boursorama avec LabSense•16/11/2020 à 15:00
Après plusieurs semaines de tensions, le gouvernement avait menacé les partenaires sociaux de légiférer par ordonnance sur la refonte d’Action logement, et ce avant le début des négociations. La ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, a finalement annoncé vendredi 6 novembre que l’exécutif renonçait à passer en force et souhaitait « laisser le temps à la concertation ». Une décision saluée par les interlocuteurs sociaux.
Le gouvernement ouvert au dialogue pour la réforme d’Action logement - iStock-ah_fotobox
Le dossier Action Logement
Il y a quelques mois, Action Logement (ex 1% logement) faisait l'objet d'un rapport sévère de l'Inspection générale des finances (IGF), qui pointait du doigt ses réserves financières consistantes. Le gouvernement avait par la suite annoncé son souhait de réformer le groupe et de revoir la gouvernance de cette institution singulière jugée « complexe, coûteuse et peu transparente ». L’organisme est actuellement géré de manière paritaire entre syndicats patronaux (Medef, CPME) et de salariés (FO, CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC). Depuis quelques temps déjà, ses finances attisent les convoitises. En effet, sa filiale immobilière (ALI) détient environ 20 % du parc HLM français. Son autre filiale, Action Logement services (ALS) perçoit chaque année environ 1,7 milliard d’euros de contribution des entreprises qu’elle doit redistribuer aux salariés en quête de logements. Actuellement, une partie importante de ce budget est redistribué sous forme de prêts aux primo-accédants ou à des bailleurs sociaux.
La Peec en question
La Participation des employeurs à l'effort de construction (Peec) représente la principale ressource récurrente d’Action Logement. Cette contribution équivaut à 0,45% de la masse salariale de l'année précédente pour chaque entreprise de 50 salariés ou plus du secteur privé non agricole. Cette contribution permet notamment aux salariés de bénéficier d’aides à la mobilité professionnelle et d’un accompagnement personnalisé dans leur recherche de logement locatif. Après avoir annoncé qu’il ponctionnait 1 milliard d’euros sur la trésorerie d’Action Logement pour boucler son budget 2021, le gouvernement s’est réuni début octobre pour discuter du sort de la Peec. La seule contribution des entreprises a rapporté 1, 7 milliards d’euros l’an passé. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le gouvernement se sert dans les caisses d’Action Logement. En 2019, il avait ainsi prélevé 500 millions d’euros pour boucler son budget 2020.
Une ouverture au dialogue saluée
Si les partenaires sociaux ont accepté le principe de réforme du collecteur de la Peec, ils déploraient jusqu’ici cette mise sous pression, avant même le début des discussions. Suite à l’annonce du gouvernement de calmer le jeu, le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier s’est félicité de ce revirement de situation, indiquant qu’il y avait « à faire sur le sujet, a fortiori en période de crise, pour orienter plus efficacement les fonds d'Action Logement ». Le numéro deux du Medef, Patrick Martin, a salué ce « geste d'apaisement » du gouvernement, précisant que cela n’enlevait rien « à la détermination [de l'organisation patronale] d'optimiser encore la performance et la gouvernance d'Action Logement ». Les discussions devraient donc reprendre plus sereinement dans les prochains mois. C’est dans ce contexte délicat que Nadia Bouyer a succédé à Bruno Arbouet à la direction générale d’Action Logement. Cette nomination intervient après plusieurs mois de blocage. Ouverte au dialogue, la nouvelle directrice générale assure n'arriver avec « aucune idée toute faite » sur les changements à apporter. À l’instar des représentants syndicaux, elle se félicite de l’ouverture du gouvernement. « Ce qui est essentiel », dit-elle, « pour aboutir à des décisions concrètes et bien remplir nos missions, c'est le dialogue, et là, le gouvernement vient d'ouvrir une fenêtre ».
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer